Qui se cache derrière Snoap?

Introduction

Sans grande originalité, j’ai un prénom, un âge changeant chaque année, et un parcours qui n’a pas (tout à fait) grand chose à voir avec le savon. Je m’appelle Emilie, j’ai à ce jour 34 ans, je suis née en Provence. La musique a rythmé ma vie de mes 6 à 19 ans (violon et basse). J’ai traversé un parcours scolaire sans grande embûche, passé une licence en lettres modernes et un master universitaire en audiovisuel. Je viens d’Avignon, et ai posé mes valises à Galway, Toulouse, Bruxelles et maintenant Gesves, depuis 2019. J’ai expérimenté une dizaines de jobs différents, dans divers secteurs : libraire, saisonnière (fraises et maraîchage), assistante casting… Je suis toujours amoureuse des belles images, la photo ne m’a jamais quittée.

La place du savon dans ma vie

Lorsque j’ai rencontré mn compagnon en 2015, il utilisait du savon d’Alep pour soigner un psoriasis tenace. Moi qui me lavais au gel liquide sans me soucier de grand chose, j’ai repris mes habitudes avec le solide grâce à lui. Lors des marchés, nous faisions le plein de savons solides (sans faire attention à la méthode de fabrication pour être honnête). J’étais heureuse d’avoir mon sac craft rempli de beaux savons.
En 2016, j’ai découvert la saponification à froid grâce à un ami. Nous avons fait quelques ateliers ensemble pour « faire notre stock pour l’année ». Nous moulions les savons dans des briques (propres) de lait.
La graine était semée.
Snoap est arrivé en février 2018, après avoir quitté mon travail de libraire. J’ai noirci des carnets d’idées de noms, de logos, de recettes. Les premiers tests se déroulaient dans ma cuisine en mélangeant la soude sur mon minuscule balcon à Anderlecht. Ensuite à la campagne falsitombienne, dans une pièce à part (période Covid). En 2021, Amandine, une amie céramiste, m’a grandement aidée en me laissant occuper une pièce de sa maison à Gesves.
Aujourd’hui, je suis très heureuse car j’ai mon propre atelier à Goyet (depuis février 2023).

Mes formations

Si je suis tout de même à 80% autodidacte, j’ai quand même pris soin de faire les choses bien. Je me suis formée à l’aromathérapie en 2018 et obtenu un diplôme. L’année d’après, je me suis formée au management de l’entreprise à Bruxelles. J’ai tenté en parallèle de reprendre quelques bases en chimie. Pour le reste, documentations livres, tests recettes au gré de mon imagination et de ce qui était faisable.
J’ai surtout beaucoup appris sur moi-même avec ce projet.

Et maintenant ?

Maintenant, le savon solide m’apparaît comme une évidence… Les marchés provençaux de mon enfance avec des savons en forme de cigale (spoiler : je les ai toujours). L’étal généreux de couleurs et de senteur, la salle de bain de mes grands-parents qui sent le savon de Marseille. Le parfum de citronnelle l’été. L’odeur si particulière du savon détachant. J’aime l’objet, j’aime tout ce qu’il apporte.
Le soin et la dignité, la symbolique qu’il peut représenter, les destinations olfactives vers lesquelles il peut nous mener. Cela peut être aussi bien la simplicité d’une composition minimaliste et efficace. Le savon a été une révélation surprenante.

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