Beauté sans cruauté : l’évolution des tests cosmétiques vers des méthodes éthiques

Les tests cosmétiques sur les animaux, je n’apprends rien à personne, sont une pratique qui consiste à utiliser des animaux pour évaluer la sécurité et l’efficacité des produits cosmétiques et de leurs ingrédients. Ces tests peuvent inclure des applications cutanées, des tests d’irritation oculaire, des tests de toxicité aiguë, et bien d’autres encore.

Le commencement

Cela a démarré au début du XXe siècle. Ces tests permettaient de garantir la sécurité de l’usage des cosmétiques sur les humains. Bon. Depuis, on évolue doucement, mais sûrement.
La controverse a démarré notamment par la reconnaissance de la souffrance animale. Les tests cosmétiques sur les animaux sont largement critiqués pour les souffrances qu’ils infligent aux animaux, car oui, ils peuvent subir des douleurs, des irritations sévères, et même la mort.
Il existe cependant de nombreuses alternatives aux tests sur les animaux, telles que les tests in vitro (utilisation de cultures de cellules humaines pour tester les produits) et les modèles informatiques (utilisation de logiciels pour prédire la toxicité et l’irritation), et tests portés sur des volontaires (produits finis), comme le patch test (c’est le cas de mon Baume enchanteur).
Ces méthodes sont souvent plus rapides, moins coûteuses, et peuvent être plus pertinentes pour les humains.

Les réglementations

Parlons réglementation : de nombreux pays ont introduit des réglementations pour limiter ou interdire les tests cosmétiques sur les animaux. Je vous rassure, nous en faisons partie.

En Union Européenne, interdiction totale des tests sur les animaux pour les produits cosmétiques depuis 2013 (donc à peine plus de 10 ans).
En Inde, en Israël, et en Nouvelle-Zélande, les interdictions sont similaires.
Un peu plus délicat concernant les États-Unis et le Canada, car il n’y a pas d’interdiction fédérale, cependant certaines régions et entreprises adoptent des politiques anti-tests sur les animaux.
Depuis 2014, la Chine a commencé à assouplir certaines de ses exigences. Par exemple, les produits cosmétiques non spéciaux fabriqués localement ne nécessitent plus de tests sur les animaux. En 2019, l’Agence Nationale des Produits Médicaux (NMPA) de Chine a approuvé l’utilisation de certaines méthodes alternatives aux tests sur les animaux, en particulier pour les tests d’irritation cutanée et oculaire.

La reconnaissance de la souffrance animale a aussi fait office de « pression » sur l’industrie cosmétique : le consommateur étant aussi concerné, l’exigence de l’étiquette « cruelty free » s’est faite de plus en plus présente, ce qui a poussé le marché à s’adapter. Des organisations comme Leaping Bunny et PETA offrent des certifications pour les produits qui ne sont pas testés sur les animaux.

Pourquoi ce n’est pas indiqué sur les étiquettes?

« L’expérimentation animale portant sur les produits cosmétiques est interdite par la réglementation européenne. Par conséquent, l’allégation « non testé sur les animaux » est abusive et ne doit pas figurer sur ces produits » (source economie.gouv.fr). En gros, cela sous-entendrait que les autres produits du marché le sont, et ça poserait problème. Vous pouvez lire les informations complètes via ce lien : « Allégations non testé sur les animaux« 

Les tests cosmétiques sur les animaux restent un sujet controversé, puisque mondialement nous ne sommes pas tous au diapason. Bien qu’il y ait des progrès significatifs pour réduire et remplacer ces tests, le débat continue entre les considérations éthiques et les impératifs de sécurité. De plus en plus d’alternatives crédibles et efficaces se développent, offrant l’espoir d’un avenir sans tests sur les animaux.

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