Fabriquer son savon est d’une relative simplicité… se lancer et vendre sa production est une autre histoire !

LA REGLEMENTATION

Toutes les recettes des savons et shampoings que je fabrique sont d’abord passées par beaucoup, beaucoup de tests (dosage des matières, textures, parfum), puis ont été certifiées par une toxicologue, documentées et traçables.

La spontanéité n’existe pas vraiment, la nouveauté dans une gamme est en réalité réfléchie, travaillée, investie au préalable.

LE PROCESSUS

Un savon, lorsqu’il est fabriqué, est démoulé 24 à 48h après le moulage, puis mis à sécher pendant minimum 4 à 5 semaines ; on appelle ça la cure.

Plus il sèche (dans de bonnes conditions), mieux ce sera. Un savon affiné de 24 mois d’âge à se trancher sur du bon pain au levain. Ah non c’est pas ça, je confonds toujours.
Je n’utilise aucune huile essentielle dans mes produits, ils sont soit neutres, soit parfumés par des fragrances fabriquées en France (elles-mêmes documentées et mises à jour régulièrement).

Les allergènes, s’ils sont présents, sont indiqués sur les étiquettes et sur mon site en ligne.

LE PRODUIT FINI

Le savon saponifié à froid a un pH basique, c’est-à-dire qu’il se situe entre 9 et 10 et est surgras. Un savon saponifié dit « neutre » (ph 7) n’existe pas, attention à ce qu’on peut vous dire à ce propos.

Chaque session de savon doit être mesurée avant la mise sur le marché.

LE PRIX

Si un savon saponifié est à 6, 7 ou 8€, vous vous doutez bien que l’entièreté du montant ne nous revient pas dans la poche. On en retire la matière première, la tva, pour certain.es le temps de travail, l’eau et l’électricité, tout ce qui a permis au savon d’être fabriqué et d’arriver jusqu’à chez vous. Vous mettez donc le prix pour un travail réfléchi depuis longtemps, dont le processus est assez long et parfois un peu fastidieux (mais quel régal).

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J’imagine avoir oublié des dizaines de détails que je ne vois plus, mais vous avez au moins une vue plus claire sur ce qu’est le travail d’une savonnerie.
Je suis en tous cas ravie de constater l’évolution de mon projet et de mon discours, de prendre ma place sans illégitimité (envers moi-même surtout), de voir que vous êtes là, certain.es depuis le début et que tout encouragement est bon à prendre (car quand le moral est pas dingue, je puise là-dedans, j’en ai une cave pleine, y’a même plus de place pour le vin).